Will Ferrell: « Je ne fais pas souvent rire mon épouse »

Célèbre aux Etats-Unis pour ses imitations (, Saddam Hussein…) dans l’émission «Saturday Night Live» sur la chaîne NBC, Will Ferrell a joué au cinéma dans des comédies comme Austin Powers, Serial Noceurs ou Very Bad Cops… Rencontre.

Gala: Qu’est-ce que vous aimez mais que vous assumez mal ?

Will Ferrell: Ma collection de taxidermie. J’ai une collection impressionnante d’écureuils empaillés. J’ai même des chats qui semblent plus vrais que des animaux vivants. (Il éclate de rire.) Je ne sais pas pourquoi mais c’est quelque chose qui me passionne profondément. Les taxidermistes font un métier vraiment surprenant.

Gala: Si vous n’aviez pas été acteur, qu’auriez-vous fait ?
W. F.: Peut-être taxidermiste. Sinon, surfeur! J’ai grandi en Californie, au sud de Los Angeles, dans une banlieue paisible où rien ne se passait. Les gens prenaient leurs planches de surf et passaient des heures dans la mer pour se changer les idées. Si je suis devenu comédien, c’est justement pour avoir une vie un peu plus excitante.

Gala: Votre plus grand regret?

W. F.: J’ai besoin de faire rire les gens, mais je ne fais pas souvent rire mon épouse. Elle n’est vraiment pas ma plus grande fan. De toute façon, je crois qu’elle me tuerait si j’essayais d’être marrant en permanence. C’est dommage, j’aurais bien voulu faire le clown tous les jours avec elle.

Gala: Votre rencontre la plus étonnante avec un admirateur ?

W. F.: Les fans me disent souvent à quel point ils sont surpris de constater que je suis beaucoup plus sérieux dans la vie que dans mes films. Un jour, l’un d’entre eux m’a même dit: «Vous êtes tellement normal dans la vie. Je m’attendais à quelqu’un de totalement fou.» Il pensait me faire plaisir alors que pour moi, ce n’était pas vraiment un compliment de me trouver normal…

Gala: L’objet qui vous tient le plus à cœur?

W. F.: Ma femme ! (Il éclate de rire.) Non, je plaisante. Je dirais, tous mes trophées de football et de baseball. Quand j’étais adolescent, j’aimais beaucoup le sport, j’avais toujours besoin de pratiquer des activités physiques. Parmi tous mes récompenses, celle que j’affectionne la plus ressemble à un gant de baseball. Personne ne peut l’approcher et encore moins le toucher. Je l’ai d’ailleurs récemment placée dans une vitrine fermée à clé. Pour moi, c’est encore mieux qu’un Oscar!

Gala: Quelle est votre boisson préférée ?
W. F.: La bière. A boire, bien évidemment, avec modération ! Je m’aperçois d’ailleurs qu’aujourd’hui je tombe de sommeil après deux bières. Je ne pourrai plus battre mes records. C’est vraiment dur de se faire vieux… A ce rythme-là, je vais bientôt devoir me mettre au lait à la fraise.

Gala: Qu’est ce qui vous énerve ?

W. F. : Lorsque mes enfants osent me critiquer. Ce sont mes plus grands détracteurs ! (Il éclate de rire.) Ils sont extrêmement durs avec moi. Lorsqu’ils estiment que je ne suis pas assez bon dans un film, ils n’hésitent pas à me le faire comprendre et cela m’énerve considérablement.

Gala: Qu’est ce qui vous fait le plus peur ?

W. F.: De perdre les choses, en général. Je ne sais pas pourquoi mais je suis quelqu’un qui s’accroche énormément aux objets. Je suis incapable de faire du vide. Avec mon épouse, nous avons déménagé il y a deux ans et nous avons agrandi notre garage. C’est une aubaine et un désastre à la fois, car je refuse encore plus de jeter quoi que ce soit. Je pense être un nostalgique maladif qui a peur de perdre n’importe quel souvenir du passé.

Gala: De quoi êtes-vous le plus accro ?

W. F.: De mon Blackberry. C’est une véritable drogue. Chaque été, je pars cinq semaines en Suède, le pays d’origine de mon épouse, où nous avons acheté une maison de vacances. C’est le seul moment où je m’oblige à ne consulter qu’une seule fois par jour mon Blackberry. Et c’est une véritable torture pour moi de ne pas l’utiliser tout au long de la journée.

Gala: Votre plat favori ?

W. F.: N’importe quel dessert. Je raffole les glaces. Je pourrais me nourrir uniquement de sorbets et de crèmes glacées en tout genre. Ce que j’adore par dessus tout, ce sont les glaces flambées. Une bonne petite boule à la vanille avec de l’alcool, une petite flamme pendant quelques secondes, avant de tout dévorer!

Gala: A l’école, étiez-vous plutôt premier ou dernier rang ?
W. F.: Je ne faisais pas le clown à l’école, sauf le jour où j’ai osé montrer mes fesses, mais c’est une autre histoire. Je n’essayais pas vraiment de faire rire mes copains de classe. Au contraire, je me comportais plutôt d’une manière arrogante. J’avais peur qu’ils ne me respectent pas, et j’ai tout fait pour exceller en sport.

Gala: Votre remède contre le trac?

W. F.: Je m’enferme dans le noir et je ne bouge plus. Lorsque j’éprouve de l’angoisse à cause d’un tournage, par exemple. Il m’est même arrivé de descendre dans mon garage et de rester enfermé pendant des heures, refusant de parler à qui que ce soit.

Gala: Votre plus grand fantasme ?

W. F.: Dans une autre vie, rencontrer

. Il paraît que je lui ressemble un peu dans mon jeu. Je vous avoue que je ne le connaissais absolument pas et qu’il me fascine énormément à présent.

Propos recueillis par Hervé Tropéa

Samedi 13 août 2011

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