Un antidiabétique s’avère prometteur pour le traitement de la sclérose en plaques

Des tests menés sur des rats ont montré que la metformine, une molécule permettant de traiter le diabète de type 2, pouvait réparer la myéline, l’enveloppe protectrice des fibres nerveuses, endommagée chez les patients souffrant de sclérose en plaque et ainsi constituer un espoir de traitement.

Sommaire

  1. Une myéline quasi complètement réparée
  2. Bientôt un essai clinique sur les humains

Plus de 2 millions de personnes à travers le monde sont touchées par la

sclérose en plaques (SEP), une maladie du système nerveux central caractérisée par la destruction progressive de la

myéline, substance protectrice des fibres nerveuses. Si des

traitements permettent de ralentir la progression du handicap qu’elle entraîne inévitablement, elle reste aujourd’hui incurable. Mais une nouvelle découverte pourrait changer la donne : dans une étude publiée dans le revue Cell Stem Cell le 3 octobre 2019, des chercheurs anglais expliquent que la metformine, un

antidiabétique, a permis de régénérer les fibres nerveuses endommagées par la maladie chez des rats.Une myéline quasi complètement réparéeLes rongeurs se sont vus administrer de la metformine, visant à réduire l’excès de sucre dans le sang, pendant près de 4 mois. Ils ont également reçu, à la fin du troisième mois, une injection ayant pour but de retirer la myéline de certains nerfs du cerveau. Résultats : la myéline endommagée a été quasi complètement réparée chez ce groupe d’animaux. La metformine a en effet pu régénérer des cellules souches du cerveau, qui se sont transformées en oligodendrocytes, les cellules qui permettent la fabrication de la myéline. Des effets bénéfiques qui n’ont pas été retrouvés chez les rats n’ayant pas reçu de metformine. Bientôt un essai clinique sur les humainsRobin J.M. Franklin, co-auteur de l’étude, affirme que ces résultats sont “sans équivoque et spectaculaires” ; tellement qu’un essai clinique sur des humains est prévu pour l’an prochain. L’équipe de scientifiques, qui se dit “très optimiste” quant à l’efficacité du médicament, espère qu’il puisse ralentir la progression de la maladie, voire inverser ses effets.Un constat similaire a également pu être observé chez les rats ayant été soumis à un

jeûne pendant 6 mois. De

précédentes études ont en effet montré que la réduction de l’apport calorique accélérait les capacités régénératrices du corps.Click Here: essendon bombers guernsey 2019