Deux mois après sa déconvenue aux législatives, Ségolène Royal, n’est toujours pas réconciliée avec sa famille politique. Elle n’ira pas à l’université d’été du PS mais à celle des Verts.
Ségolène Royal a-t-elle toujours le blues? L’ex-compagne de François Hollande a vécu une année difficile et le mal ne passe pas. Une petite phrase lâchée –deux fois de suite- dans une interview à France 3 Poitou-Charentes laisse entendre le malaise de Ségolène Royal. La présidente de la région ne s’estime «pas indispensable au PS» et ironise sur le fait qu’il n’est «pas indispensable d’ailleurs d’être là partout, de façon contraire». Elle en a également profité pour confirmer qu’elle ne serait pas présente à l’université d’été des Socialistes.
Depuis le célèbre tweet de Valérie Trierweiler en soutien à Olivier Falorni, l’opposant politique des législatives de Ségolène Royal, l’ancienne ministre avait laissé échapper sa tristesse. Aujourd’hui elle veut donc tourner la page de ces mauvais moments. Si les dirigeants socialistes ne sont plus les meilleurs amis de Ségolène Royal, elle a choisi d’aller s’en chercher de nouveaux chez les Verts. Les écologistes accueilleront donc l’ex-candidate à la présidentielle le 22 août lors d’une de leurs journées d’été à Poitiers. Le lendemain, elle prendra route vers le Cap en Afrique du Sud, où elle espère bien rencontrer «la légende vivante» Nelson Mandela à l’occasion de l’Internationale socialiste.
Les militants français de la rose n’auront pas le plaisir de redécouvrir leur candidate de 2007 à La Rochelle. La citadelle charentaise est à la fois le lieu de sa défaite face à Olivier Falorni mais aussi la ville où l’histoire d’amour entre François Hollande et Valérie Trierweiler aurait pris naissance.
La tristesse est moins pénible au soleil…