Ségolène Royal, François Goulard et Jean-Pierre Raffarin sont les plus drôles

Lundi, le Press Club humour et politique a remis ses traditionnels prix aux personnalités politiques qui se sont illustrés en 2012 par leurs petites phrases et autres vacheries. Les principaux lauréats sont cette année François Goulard, Ségolène Royal et Jean-Pierre Raffarin pour ses raffarinades.

Les petites phrases en politique. Souvent décriées parce qu’elles nuisent au fond du débat, elles ont le mérite de bien nous faire rire. Un sport national qui a même sa cérémonie de remise de prix. Le Press Club humour et politique récompense en effet chaque année les hommes et les femmes politiques qui se sont illustrés au cours des douze derniers mois. Une année riche en événements puisque ce sont tenues les élections présidentielles et législatives. Une période source d’inspiration pour toute la classe politique, mais celui qui s’est imposé est François Goulard, l’ancien député UMP qui a dit: «Etre ancien ministre, c’est s’asseoir à l’arrière d’une voiture et s’apercevoir qu’elle ne démarre pas».

Deux prix spéciaux du jury ont été attribués à Ségolène Royal pour sa sortie «Ce n’est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage», et à Pierre Charon qui s’est moqué du score de la candidate EELV à la présidentielle: «Eva Joly, c’est un pour tous, tous pour un et deux pour cent».

Jean-Pierre Raffarin a quant à lui été récompensé pour l’ensemble de son œuvre, les fameuses raffarinades. «Win the “yes” needs the “no” to win, against the “no”», «Il est curieux de constater en France que les veuves vivent plus longtemps que leurs maris», «L’avenir est une suite de quotidiens», «Les jeunes sont destinés à devenir des adultes», «Il vaut mieux pour Poitou-Charentes être au Nord du Sud qu’au Sud du Nord» ou encore «Le tour de taille n’est pas un handicap au Sénat» restent à ce jour inégalées.

Les internautes ont quant à eux retenu l’humour de Thierry Mariani qui a déclaré: «Il est plus facile de pacifier la Lybie que l’UMP». Le prix de l’encouragement revient à Thierry Mandon. Le député PS de l’Essonne, après avoir battu Georges Tron aux élections législatives, s’était exprimé: «Ça lui fera les pieds!», allusion subtile aux penchants pour les massages de pied de son adversaire.

Nadine Morano est repartie bredouille alors qu’une de ses petites phrases aurait mérité sa place au palmarès: «Me faire passer pour quelqu’un de raciste, je trouve cela choquant… Ma meilleure amie est tchadienne, donc plus noire qu’une arabe». Le tweet de Valérie Trierweiler n’a en revanche pas été retenu..