Hugo de Jonge, adjoint au maire de Rotterdam (Pays-Bas) voudrait imposer la contraception aux femmes qui sont jugées "incapables" d’élever un enfant. Cette mesure concerneraient les femmes toxicomanes, les sans-abri, les prostituées et celles qui souffriraient de problèmes psychiatriques.
Cette proposition de loi permettrait à un juge d’obliger une femme jugée "fragilisée" ou "incompétente" à se faire poser un stérilet ou un implant contraceptif.
Cette proposition de loi, si elle est adoptée, devrait permettre à un juge d’obliger une femme jugée “fragilisée” ou “incompétente” à se faire poser un stérilet ou un
implant contraceptif dans le bras. Selon la ville de Rotterdam, cela éviterait certaines situations problématiques auxquelles sont parfois confrontés des agents de la ville : négligences graves et maltraitances qui peuvent dans certains cas conduire à la mort des enfants de ces mères fragilisées.”Nous choisissons pour les droits de l’enfant”La proposition de loi est soutenue par l’échevin de la jeunesse et de l’éducation, Hugo de Jonge, du parti démocrate-chrétien CDA, qui a déclaré : “Grandir sainement et en sécurité est également un droit que les enfants doivent recevoir. Et nous choisissons pour les droits de l’enfant. Certains enfants ont alors le droit de ne pas naître”.Un avis partagé par une conseillère municipale de la ville qui affirme avoir toujours été contre la contraception obligatoire jusqu’à ce qu’elle “commence à travailler dans la protection des enfants”.L’obligation à la contraception ne fait évidemment pas l’unanimité au sein des élus de Rotterdam. C’est le cas de Maarten van de Donk qui déconseille à ses homologues de “s’engager dans cette pente glissante” et juge “effrayant” de “penser qu’une loi pourrait décider des grossesses”.La mise en place d’un programme de préventionPour l’heure, un programme de prévention a été mis en place par la ville pour inciter 160 femmes “vulnérables” à utiliser la contraception.Cette proposition de loi va à l’encontre de l’article 8 de la Convention européenne des Droits de l’Homme qui dit que “toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale”. Toutefois, un Etat peut intervenir dans deux cas : la mesure doit avoir un objectif légitime et être prévue par la loi.La proposition a été envoyée au Conseil de Rotterdam. Entre 10 et 20 femmes seraient concernées chaque année par cette mesure.Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey