va sortir de l’ombre… mais sans doute pas avant ce vendredi. C’est une question, paraît-il, de versement de la caution, très importante, demandée au cinéaste.
Après le cachot, le chalet… Mais ce n’est pas encore tout à fait gagné pour Roman Polanski qui devrait avoir à patienter jusqu’à la fin de cete semaine pour quitter sa prison de béton pour une geôle de bois, plus agréable, à Gstaad…
Le sort de Roman Polanski, s’il est lié pour l’heure à la Suisse, n’est pas définitivement fixé, étant donné que le cinéaste franco-polonais de 76 ans, ne bénéficiera pas de son assignation à résidence dans son chalet avant ce vendredi. C’est du moins ce qu’assure le porte-parole de l’Office Fédéral de la Justice, Folco Galli. A moins qu’il ne s’agisse d’une manoeuvre pour tenter de surprendre les nombreux journalistes depuis déjà longtemps en position autour de la maison.
Mais l’explication fournie pour l’heure à ce délais est plus que probable: afin que ce changement de régime du suspect Polanski, une très grosse caution doit êre versée au préalable. Ce qui ne serait toujours pas le cas. Mais il faut dire que l’arrêt rendu mercredi dernier par le Tribunal Pénal Fédéral est exigeant: Roman Polanski est tenu de fournir en garantie une très sbtsantielle somme de 4,5 millions de francs suisses, ce qui représente la bagatelle de près de 3 millions de nos euros.
Dans le cadre de son assignation à résidence, Roman Polanski sera également tenu de donner son passeport aux autorités et de porter un bracelet électronique pour s’assurer qu’il respectera bien ses engagements. Or, la pose d’un tel appareil de géolocalisation nécessite un protocole précis. En fin de compte, ce premier pas vers l’extérieur, et même le grand air de la montagne, reste une prison. Dorée, certes. Mais une prison.
Mardi 1er décembre 2009
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