En pleine promo marathon de son nouveau disque, vient d’accorder une parenthèse enchantée à sa dulcinée. Il l’a demandée en mariage au micro d’une radio.
Non content de créer l’événement musical de l’automne avec son album Reality Killed The Video Star, Robbie Williams fait le bonheur des journalistes en criant son amour pour Ayda sur les toits de Paris, New-York et Sydney…
Début novembre déjà, sur le plateau du Grand Journal de Canal +, Robbie Williams faisait entendre que sa compagne, l’actrice Ayda Field, était la femme de sa vie. C’est elle, son «âme-sœur», qui, affirmait l’ex-Take That, «l’avait aidé à surmonter ses problèmes d’alcoolisme et de toxicomanie».
Rebelote à Londres, quelques jours plus tard lors d’une interview pour l’émission Loose Women: «Ayda veut des enfants maintenant mais pour l’instant nous avons encore la chance de nous lever à midi et de nous coucher à quatre heures du matin, et de pouvoir profiter l’un de l’autre». Si fonder une famille n’était pas l’ordre du jour, le British annonçait à demi-mots son coup d’éclat: «Je suis peut-être en train de planifier une demande en mariage, ça pourrait être dans mes projets», confiait-il…
C’est chose faite. Robbie Williams a profité de l’émission radio The Kyle And Jackie O Show, ce matin en Australie, pour faire son show.
Alors qu’une fois de plus il évoquait ses sentiments enflammés, l’amoureux transi s’est tourné vers sa blonde: «Est-ce qu’il y a quelqu’un avec qui tu veux te marier? Ayda Field je t’aime tellement…Veux-tu m’épouser?»
Sans faire durer le suspens, Miss Field, qui partage sa vie depuis trois ans, a répondu «oui» et ajouté «où est la bague?».
Pris au dépourvu, le dandy a emprunté en direct l’anneau de l’animatrice pour le passer au doigt de sa promise et a confirmé son engagement: «Je t’aime tellement. Veux-tu être ma fiancée jusqu’à la fin des temps?», a-t-il enchéri.
Romantique à souhait, mais pas intimiste pour un sou…Cette sortie plus médiatico-sentimentale ne serait-elle pas trop belle pour être honnête? D’autant que le crooner passionné a déjà fait savoir qu’il vendait son château anglais pour subvenir aux besoins de sa belle-mère, et comptait retourner vivre aux États-Unis parce que sa future femme, sa douce Américaine, avait «le mal du pays»…
Le bad-boy serait-il vraiment rangé des voitures ou en train de se racheter une virginité bien marketée?
A 35 ans, Robbie Williams a appris à canaliser ses excès. Un récent article de Gala.fr abordait le sujet. En voici un extrait.
Lui qui aurait un temps envisagé de déménager dans le désert du Nevada pour ne pas louper leur atterrissage, en 2012, et qui soutenait mordicus avoir entrevu des ovnis par la fenêtre de sa chambre, a finalement troqué le paranormal pour un comportement somme toute… normal. Coopératif, avenant et souriant. Bizarre, vous avez dit bizarre? Fort de plus de soixante-dix millions d’albums vendus, Robbie Williams maîtrise mieux que quiconque l’art de faire parler de lui. Réputé pour ses farces déjantées – il adore se travestir, faire des grimaces et des blagues d’un goût parfois douteux –, Rob s’amusait encore récemment à sortir du Meurice, le palace parisien de la rue de Rivoli, vêtu d’un pyjama de soie et d’une robe de chambre, et brandissant un sabre laser en plastique façon Luke Skywalker…
Croire ou ne pas croire que ce jeune homme a bien toute sa tête, telle est la question. A trente-cinq ans, tout porte à supposer qu’il a surtout appris, à l’épreuve d’un passé mouvementé, à jouer de ses excès et à faire de ses faiblesses une véritable force. Utiliser ses démons pour servir sa cause, sa musique, un plan pour le moins diabolique qui a fait ses preuves! Il l’a compris dès 1996. A l’époque, à peine échappé des Take That (le boy’s band qui l’a fait connaître), et entraîné par les frères Gallagher, bad boys d’Oasis, Robbie avait sombré dans l’alcool et la drogue, pris pas moins de 16 kilos (rapidement perdus en rehab’)… avant de faire un carton avec son premier single de crooner solo, Old Before I Die. De là à en conclure que dépression et désintoxication riment avec consécration, il n’y avait qu’une opération de communication bien orchestrée!
Fragile psychologiquement, le chanteur a frôlé la mort il y a deux ans, suite à un cocktail explosif, alcool, drogue et surmenage, qu’il confesse aujourd’hui avec humilité. Du Priory Hospital de Londres au Centre Cottonwood de Tucson en passant par le Meadows Center d’Arizona, où il a séjourné à plusieurs reprises depuis 2007, Dr. Robbie Mr. Williams a appris à renoncer à ses 28 grammes de cocaïne, soixante cigarettes et trente-six expressos quotidiens! Assagi, il songe même à reformer les Take That, son fameux groupe d’antan… Que le public se rassure: si cet homme-là est fou, ce n’est que de musique.
Vendredi 27 novembre 2009