S’il est avéré qu’une alimentation saine contribue à réduire les risques cardiovasculaires, il semblerait qu’elle puisse également influer sur la santé mentale. En effet, selon une étude canadienne, manger sainement en privilégiant fruits et légumes diminuerait le risque de démence de 24% selon une étude canadienne.
Une alimentation saine permettrait de ralentir le déclin cognitif.
Un régime sain à base de
fruits, légumes et
poissons qui limite la consommation de viande rouge et d
‘alcool est déjà réputé pour ses effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire. Il protègerait aussi du déclin cognitif selon cette nouvelle étude publiée le 6 mai dans la revue Neurology.Une étude menée dans 40 paysDurant 56 mois, des chercheurs de l’Université de McMaster à Ontario (Canada) ont suivi 27 860 hommes et femmes issus de 40 pays différents et âgés de plus de 55 ans. Au sein de cette vaste cohorte, tous présentaient un risque élevé de
maladies cardiovasculaires (
hypertension artérielle entre autres). Ils étaient donc plus à risque de développer un risque de déclin cognitif ultérieurement, précisent les chercheurs. Leurs habitudes nutritionnelles ont été étudiées de près (fréquence de consommation de viande rouge, poisson, fruit et légume, protéine végétale, friture, alcool) et indexées sur une échelle permettant de mesurer leur régime alimentaire. Les volontaires ont également dû passer, au début de l’étude, 2 ans, puis 5 ans plus tard, plusieurs tests évaluant leurs capacités intellectuelles et leur
mémoire.Pour une bonne santé mentale, plus de végétaux et moins d’alcoolLes conclusions révèlent que les participants mangeant le plus sainement avaient un risque réduit de 24% de développer des troubles cognitifs ou de la mémoire. Parmi les 5 687 personnes avec de bonnes habitudes alimentaires, 14% présentaient un déclin cognitif, contre 18%, soit 987 participants parmi les 5 947 consommant nettement plus de
sucre, fritures ou moins de fruits et légumes.Les résultats sont restés identiques avec la prise en compte d’autres facteurs qui auraient pu entrer en ligne de compte tels que l’activité physique, l’hypertension artérielle ou les antécédents de
cancers dans la famille. “Adopter une bonne hygiène alimentaire débute probablement précocement dans la vie et une alimentation saine peut aussi aller de pair avec l’adoption d’autres comportements sains“, souligne Andrew Smyth, co-auteur de cette étude.Des travaux précédents avaient déjà suggéré que le régime méditerranéen, riche en fruits, légumes, huile d’olive et poissons réduisait le risque de dégradation des facultés cognitives, soulignent les auteurs.RelaxnewsSource :
Healthy eating and reduced risk of cognitive decline, A. Smyth and al, Neurology, 6 mai 2015Click Here: new zealand rugby team jerseys