Unique fille d’Elizabeth II, la princesse Anne fête ses 69 ans, ce jeudi 15 août. Austère et revêche en apparences, la soeur cadette de Charles fut pourtant la première à insuffler un peu de modernité chez les Windsor, dès le début des années 70… puis vingt ans plus tard, en épousant son amant ! Récit sur une passion ravageuse oubliée.
Chignon serré, lèvres pincées, mains souvent gantées, mais jamais tendues vers le public… Elle n’estpas des plus avenantes. Et dotée d’un caractère bien trempé comme son père, le prince Philip, elle n’a pas l’intention de s’adoucir, alors qu’elle fête ses 69 ans, ce jeudi 15 août. La princesse Anne, unique fille d’Elizabeth II, laisse la frivolité, les effets de mode, les discours polis aux pièces rapportées du clan Windsor – hier, Lady Diana et Sarah Ferguson; aujourd’hui, Kate Middleton et Meghan Markle. Sa propre fille, Zarah Tindall, la précède de loin dans les sondages de popularité? Peu lui chaut, quand bien même elle sait être une grand-mère aimante, quoique stricte, dans l’intimité. La cadette de Charles ne sera jamais couronnée, mais elle fait le royal job : chaque année, elle s’impose, après sa mère et son frère aîné, parmi les membres de la famille royale qui assurent le plus d’engagements.
Revêche? Un peu. Diana en avait une peur bleue.Longs cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules et fines gambettes dévoilées par des mini-jupes, Anne fut pourtant l’une des femmes les plus courtisées dans les années 70.Et, bien avant ses neveux William et Harry, la première à imposer un roturier au sein de la famille royale : Mark Phillips, rencontré lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972. Ecuyère accomplie, Anne a reconnu dans ce beau blond, officier de l’armée britannique, un compagnon de sauts d’obstacle. En 1973, alors que Charles enchaîne les conquêtes, le couple se marie, à l’abbaye de Westminster devant la reine… et 500 000 millions de personnes. C’est le tout premier mariage télévisé de la famille royale.
Les jeunes mariés deviennent parents, d’un garçon, Peter, en 1977, et d’une fille, Zara, en 1981. De la même manière qu’il a refusé d’être anobli par la reine, Mark Phillips convainc sans mal leur mère qu’ils n’ont pas besoin de titres. Harry et Meghan, qui ont émis le même souhait pour leur petit Archie, n’ont rien inventé ! A l’époque, ce choix étonne un peu plus. Une vie aussi normale que possible : c’est tout ce à quoi prétendent Anne et son époux.
La fille d’Elizabeth II divorce et finit par épouser celui que Buckingham présentait comme “un ami” en 1992
Las ! Peu après la naissance de leur cadette, Mark s’éloigne de plus en plus. Un scénario éprouvé par le commun des mortels. Sauf que le capitaine reste un membre de la famille royale. Au sein du clan, on ne lui facilite pas la tâche. Charles le surnomme “Foggy”, “le brumeux”, allusion à son caractère taciturne et à son peu d’enthousiasme à prendre place dans les portraits de famille. A chaque fois, Mark Phillips s’évapore. Anne cesse de serrer les rênes à partir de 1984 : le couple fait désormais chambres à part, lors de ses déplacements.
Le couple ne vit même plus ensemble, quand un scandale sans précédent éclate en 1989.Une correspondance très coquine entre Anne et un certain Timothy Laurence, écuyer de la reine, est dévoilée dans le Sun. A l’époque, le public ignore encore que Charles lui-même, pourtant marié à Diana, excite sa maîtresse Camilla Parker-Bowles avec des déclarations salaces.Anne couvre de honte la Couronne. Buckingham tente d’éteindre le feu : “Nous n’avons pas à dévoiler le contenu de lettres écrites à Son Altesse royale par un ami, elles ont été volées et une enquête policière est en cours.” Il n’est pas encore question de divorce. De nouvelles révélations poussent le couple à clarifier sa situation.
En 1991, Heather Tonkin, une institutrice néo-zélandaise, affirme que Mark Phillips est le père de sa fille de 5 ans. L’époux de la princesse Anne dément. Jusqu’à ce qu’il soit révélé qu’il a régulièrement versé de l’argent à cette femme, au cours des 5 années passées. “L’affabulatrice” n’en est pas une. Un test de paternité confirme ses dires. Anne met son époux à la porte. Leur divorce est finalisé en avril 1992. La même année, elle épouse en Ecosse Timothy Laurence, jusqu’ici présenté comme un simple “ami”. Le couple est toujours marié. Anne tient son ménage comme son chignon, avant d’y enfoncer des épingles, le matin : d’une main ferme.
Crédits photos : Bestimage
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