La médecin Karine Lacombe est régulièrement sur les plateaux de télévision pour évoquer la situation sanitaire en France. Des prises de parole qui lui ont valu d’être la cible d’un cyberharcèlement.
Depuis plus d’un an, et le début de l’épidémie de Covid-19, les Français ont pris l’habitude de voir et écouter différents médecins sur les plateaux de télévision. Invités à commenter l’actualité sanitaire et témoigner de la situation hospitalière en France, ils n’échappent pas aux critiques sur les réseaux sociaux. Un phénomène qui vire parfois même à du cyberharcèlement. Tel a été le cas de Karine Lacombe, qui s’est confiée à ce sujet ce dimanche 21 mars, au micro de BFMTV. “En avril dernier 2020, j’ai dû fermer mon compte Twitter à cause d’un cyberharcèlement ciblé qui était absolument insupportable”, a indiqué l’infectiologue et cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP) de Paris.
Le 17 mars dernier, Karine Lacombe a signé une tribune, écrit par “un collectif de citoyens contre la désinformation“, en faveur d’une information médicale vérifiée, notamment en ces temps de Covid-19. “Il faut savoir que beaucoup de citoyens qui participent à la lutte contre la désinformation subissent des pressions énormes, des menaces, des divulgations de leur identité. On souhaiterait qu’il y ait des mesures qui soient prises pour lutter contre le cyberharcèlement et surtout protéger les personnes qui luttent contre la désinformation“, a expliqué la médecin sur BFMTV.
Michel Cymes au cœur d’une usurpation d’identité
Karine Lacombe n’est pas la seule médecin à subir les conséquences de son exposition médiatique. Michel Cymes a notamment été victime d’usurpation d’identité par les créateurs de plusieurs publicités de régimes sur les réseaux sociaux. “J’en peux plus, ça fait des mois et des mois qu’avec mon avocate on se bat, on l’a fait contre Facebook qui a retiré toutes les pubs, maintenant y’en a ailleurs sur Internet”, a-t-il fait savoir le 16 mars sur le plateau de Quotidien. Cette affaire lui a valu de se faire épingler par une inconnue alors qu’il se rendait à son domicile : “J’ai même été agressé l’autre jour par une dame dans la rue qui me dit : ‘C’est quoi cette escroquerie ?’ Je lui dis : “Mais je n’y suis pour rien, j’ai attaqué pour que ça s’en aille !” et elle me dit : ‘Oui mais vous n’attaquez pas suffisamment parce que moi je me suis fait avoir'”, a-t-il raconté.
Article écrit avec la collaboration de 6Médias.
Crédits photos : Capture d’écran TF1
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