Jeannie Longo: abandon des poursuites

Dans la ligne de mire de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage pour ne pas avoir respecté les règles de localisation, Jeannie Longo vient d’être relaxée de «toute poursuite disciplinaire». La Fédération Française de Cyclisme estime qu’elle n’a pas enfreint la procédure.

Le ciel s’éclaircit au dessus de la tête de Jeannie Longo. En septembre, la championne de cyclisme était soupçonnée de dopage parce qu’elle n’avait pas respecté les règles de localisation de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage. Il lui était alors reproché de ne pas avoir communiqué les lieux où elle s’entrainait, comme le veut la procédure. Mardi, la Fédération Française de Cyclisme a tranché: Jeannie Longo est relaxée «de toute poursuite disciplinaire» car elle n’a pas enfreint les règles.

Selon la FFC, la Grenobloise ne figurait plus sur la liste des sportifs de haut niveau soumis à ces obligations au moment où l’AFLD a cherché à la retrouver pour la soumettre à un contrôle. C’est donc tout simplement que «la commission nationale de discipline a (…) constaté qu’aucune violation des règles antidopage ne saurait être retenue à l’encontre de Mme Jeannie Longo-Ciprelli».

Le 16 avril 2010, l’AFLD l’avait informé qu’elle faisait partie de son «groupe cible», celui des sportifs qui doivent communiquer leur agenda des trois prochains mois pour pouvoir se soumettre à d’éventuels contrôles inopinés. Une obligation valable un an, jusqu’au 15 avril 2011. Le manquement de Jeannie Longo qui a déclenché la procédure disciplinaire datait du mois de juin. Hors délai donc pour valider une procédure qui aurait pu valoir à Jeannie Longo de trois mois à deux ans de suspension.