Après l’agression d’Ameer Al-Halbi lors de la manifestation contre la loi “sécurité gloable” ce samedi 28 novembre, Coralie Dubost est sortie du silence sur les réseaux sociaux. Elle a apporté son soutien au photographe.
La photo d’un photographe syrien, Ameer Al-Halbi, pigiste à l’AFP est devenue virale sur les réseaux sociaux dans la nuit de samedi à dimanche à Paris. Ce jeune homme de 24 ans qui a fui la Syrie et Alep en 2016, aurait reçu un de coup de matraque de la part d’un policier lors de la manifestation contre la loi “sécurité globale”, ce samedi 28 novembre. De nombreuses voix se sont élevées sur les réseaux sociaux pour dénoncer ces violences, survenues quelques jours après l’agression de Michel Zecler. Parmi elles, Coralie Dubost qui a apporté son soutien au photographe. “En démocratie, ceci est intolérable. Nous avons le devoir de protéger la presse et ses reporters. Y compris dans le SNMO. Soutien à Ameer Alhalbi, et oui, continuez vos reportages photos !”, a-t-elle écrit.
Le directeur de l’information, Phil Chetwynd, a également réagi : “Nous sommes choqués par les blessures infligées à notre collègue Ameer al-Halbi et nous condamnons cette violence non provoquée”, a-t-il confié avant de souligner qu’au moment des faits, Ameer al-Halbi “exerçait son droit légal comme photojournaliste” et qu’il “se trouvait avec un groupe de collègues clairement identifiés comme journalistes”. Ameer al-Halbi a raconté qu’au moment des échauffourées en fin de manifestation place de la Bastille, il avait photographié quelques minutes avant l’incident “des policiers qui étaient en train de frapper quelqu’un”.
L’ouverture d’une enquête
Il y a quelques jours, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour rechercher “les causes des blessures” subies par le photographe. L’enquête confiée à l’IGPN s’ajoute à celle, administrative, déjà ouverte dimanche par la police en interne. Collaborateur de l’AFP et de Polka, Ameer Al-Halbi âgé de 24 ans est installé en France depuis près de trois ans… Malgré cet incident dramatique, le photographe est déterminé à poursuivre son travail : “La photo, c’est la seule chose que je n’arrêterai jamais”.
Crédits photos : SIPA