En plein promo aux Etats-Unis, l’incasable play-boy nous a avoué avoir le béguin pour l’égérie de Pialat, alors qu’il pense famille…
Depuis deux ans, on le croyait perdu sur un green de golf, son petit plaisir, ou sur une plage tropicale à pincer les fesses d’étudiantes peu farouches, son grand vice. Mais, non, le héros de Quatre mariages et un enterrement n’a pas encore endossé les bretelles de Pervers Pépère. Malgré la cinquantaine qui approche, le plus cynique des beaux gosses n’a pas dit son dernier mot. La preuve…
Gala: Dans Où sont passés les Morgan, vous incarnez un avocat parachuté dans l’Amérique profonde. Que vous inspire la campagne?
: Je la déteste! Mon BlackBerry ne capte pas, je n’aime pas le silence et vous pouvez tomber sur des fantômes. Il y a deux ans, j’en ai vu un dans un château anglais. La propriétaire des lieux m’a dit qu’il s’agissait d’une ancienne duchesse trahie par son mari… Pour le film, nous avons tourné au Nouveau-Mexique. Les gens sont très sympathiques: ils ont tous un revolver! Demandez à Sarah Jessica!
Gala: Votre duo fait des étincelles à l’écran, mais avez-vous une actrice préférée?
H. G.: Enfant, je n’avais pas vraiment d’idole, je préférais les femmes dans les BD de mon cousin. Je me souviens d’une héroïne, Bobby Dazzker, qui avait des taches de rousseurs et qui me rendait fou! Aujourd’hui, je ne craque que pour… Sandrine Bonnaire! Grâce à ma mère, qui était prof de français, je parle un peu votre langue.
Gala: Pourquoi avoir mis votre carrière en suspend, il y a deux ans?
H. G.: Je me suis éloigné du show-business pour deux raisons. D’abord, je ne reçois pas beaucoup de scénarios qui m’intéressent. Et puis, sur le tournage du Come-back avec
, j’ai eu quelques crises de panique. J’étais sous Lorazepam (un anxiolytique, ndlr). Après le film, j’ai consulté tous les psy de Londres. J’ai même eu recours à un marabout. Rien n’a marché. Jusqu’à ce qu’une personne m’apprenne à respirer et à réguler mon taux d’adrénaline.
Gala: Vous êtes sérieux?
H. G.: Absolument! J’ai connu ma première crise d’angoisse sur Coup de foudre à Notting Hill. La caméra zoome sur moi et soudain, je ne sais pas pourquoi, je me raidis comme un lapin pris dans les phares d’une voiture.
Gala:Vous allez fêter vos cinquante ans, l’an prochain. Vieillir vous angoisse?
H. G.: Non. D’ailleurs, je n’utilise pas beaucoup de crèmes antirides, je pratique plutôt le Pilates. Je vais dans un endroit où il n’y a que de magnifiques jeunes filles et un vieux jeton… moi!
Gala:Dans Où Sont Passés Les Morgan, votre personnage craint de ne pas faire un bon père de famille. Est-ce aussi votre cas?
H. G.: Mais je suis certain de faire un merveilleux père! Peut-être pas avec des enfants en bas âge, mais juste avant qu’ils deviennent toxicomanes! Avant, je les évitais. Mais j’ai compris qu’il fallait les traiter comme des adultes. J’aime bien les soumettre à des quiz.
Gala: Vous êtes encore célibataire. Avez-vous peur de finir seul?
H. G.: Je crains d’avoir signé un pacte avec le diable. Au début, je pensais que je devais profiter de ma jeunesse et qu’on verrait par la suite. Mais j’ai bien peur de finir abandonné de tous…
Gala:Vous avez peut-être des animaux de compagnie?
H. G.: J’avais un hamster, mais il a été dévoré par un teckel. Sinon, j’ai eu deux chiens. Un gros caniche qu’une ex avait hérité d’un vieux gay. Une vraie teigne. Chaque semaine, on devait lui couper les ongles, sinon il devenait mauvais. Ensuite, la même petite amie a hérité d’un berger Allemand poignardé par des voleurs quand il était chiot. Ça l’avait tellement traumatisé qu’il voulait tuer tous nos visiteurs. Il fallait l’attacher à une chaîne. Malheureusement, un jour, on a oublié et il a dévoré les lèvres d’un ami producteur. Depuis ce jour, j’ai compris qu’il valait peut-être mieux vivre seul encore…
Propos recueillis par Hervé TropéaParu dans Gala, décembre 2009
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