La sentence est sans appel : les progrès en matière d’adaptation au climat ralentissent alors qu’ils devraient s’accélérer, selon un rapport des Nations unies publié jeudi 2 novembre. Dans le détail, le financement de l’adaptation climatique des pays en développement a reculé de 15% en 2021 sur un an et il est estimé que certains de ces pays auraient besoin de financements jusqu’à 18 fois supérieurs aux montants actuels. Une preuve de plus que la lutte contre le changement climatique causé par les activités humaines “patine”, selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Et ce n’est pas la seule : en dépit des signes évidents “d’une accélération des risques climatiques et de leurs impacts à travers le monde, le déficit de financement pour l’adaptation se creuse, désormais compris entre 194 et 366 milliards d’euros par an” (soit entre 182 et 344 milliards d’euros), déplore le rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement. Ses auteurs citent un autre chiffre éloquent : “Les 55 économies les plus vulnérables du point de vue climatique ont déjà subi des dommages à hauteur de plus de 500 milliards de dollars [470 milliards euros] au cours des deux dernières années.”
Malgré ce bilan très préoccupant, le rapport laisse entrevoir une lueur d’espoir du côté de l’adaptation, c’est-à-dire des mesures destinées à réduire l’exposition et la vulnérabilité des pays et des populations aux effets du changement climatique. Plusieurs études citées (document PDF, p.16) affirment notamment que chaque milliard investi contre les inondations côtières entraîne une réduction de 14 milliards de dollars (soit un peu plus de 13 milliards d’euros) des dommages économiques.
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