Français ou étrangers, croyants ou athées, ils espéraient savourer les plaisirs de la vie parisienne ce vendredi 13 novembre. Ils se sont heurtés à la folie d’illuminés. Dimanche, les autorités recensaient 129 morts et 352 blessés. Gala leur rend hommage.
Ils s’appellent Pierro, Lola, Eric, Djamila… Ils sont des centaines à avoir eu un seul tort. Celui de se trouver là par hasard ce vendredi 13 novembre. Ils n’avaient pas peur. D’ailleurs, aucun Français n’avait particulièrement peur. Ils n’avaient pas peur car ils aimaient la vie et avaient choisi d’écouter de la musique, voir un match de foot ou boire un verre entre amis. Depuis vendredi dernier, plus rien n’est tout à fait comme avant. Les Français découvrent qu’ils sont en guerre. Et en cela les terroristes ont réussi leur coup. Mais comme au mois de janvier avec Charlie, ces criminels ont réveillé quelque chose de plus fort encore que la peur. Un sentiment que l’on préférait souvent laisser aux porte-parole d’un nationalisme outrancier. Ce sentiment, c’est la fierté d’être français. Il se nourrit d’une histoire faite de résistances et de combats. Les images diffusées en boucle sur les chaînes de télé du monde entier ne laissent aucun doute, ce patriotisme, cette devise inscrite aux frontons des mairies… eh bien, ils sont bien vivants, eux. Ils signifient encore quelque chose dans ces moments de douleur. Voilà pourquoi, cette semaine, Gala ne ressemble pas tout à fait à Gala. Voilà pourquoi des Français qui auraient pu être vous, qui auraient pu être nous, se retrouvent en couv. Ces héros anonymes ne doivent pas rester des chiffres statistiques dans des bilans d’attentats. Chacun a une histoire, chacun a un destin.
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Et c’est cela qu’il nous semblait important de vous raconter aujourd’hui.
Matthias Gurtler
Crédits photos : Admin