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Des chercheurs belges et allemands ont pu observer des modifications de fonctionnement de certaines cellules immunitaires jouant un rôle dans le développement des cancers chez des souris porteuses de tumeurs en leur donnant des quantités élevées de sel. Une découverte qui pourrait constituer un espoir pour l’immunothérapie.
Hypertension,
maladies cardiovasculaires… les effets néfastes du
sel sont connus. Ses bénéfices, un peu moins. Pourtant, une nouvelle étude menée par des chercheurs belges et allemands et publiée le 4 juin 2019 dans la revue Frontiers in Immunology révèle que le sel pourrait s’avérer particulièrement intéressant dans le
traitement du cancer, en stoppant efficacement la croissance des tumeurs.
Des cellules immunitaires clé dans le développement des cancers altérées par le selUn constat plutôt étonnant, quand on sait que de récentes études ont montré qu’un régime riche en sel peut affaiblir notre système immunitaire, mécanisme de défense naturel contre les infections, et ainsi favoriser l’apparition de maladies auto-immunes. Mais ces modifications de fonctionnement des cellules immunitaires seraient justement ce qui pourrait être intéressant dans le cas des cancers.En menant des tests sur des souris, soumises à un régime riche en sel pendant deux semaines avant de leur inoculer des tumeurs, les chercheurs ont pu remarquer que le développement de ces tumeurs était retardé. Cet effet serait lié en particulier à des modifications de cellules immunitaires appelées cellules myéloïdes suppressives. Si elles sont connues pour empêcher les autres cellules immunitaires d’éliminer les cellules tumorales, dans ce cas, leur fonction serait altérée.Les chercheurs ont également pu observer ces changements sur des cellules in vitro ainsi que des cellules isolées de patients atteints d’un cancer : les cellules myéloïdes suppressives avaient effectivement plus de mal à inhiber les autres cellules.L’espoir d’une nouvelle molécule pour l’immunothérapie ?Selon le professeur Kleinewietfeld, co-auteur de l’étude, “ces résultats sont très intéressants, et nous sommes surpris d’observer un tel effet sur la croissance tumorale simplement en augmentant l’apport en sel”. De tels résultats constituent en effet un espoir pour créer de nouvelles molécules pour
l’immunothérapie, technique visant à stimuler les défenses immunitaires de l’organisme contre les cellules cancéreuses.Néanmoins, de plus amples recherches sont nécessaires afin de “bien comprendre les mécanismes moléculaires sous-jacents pour juger son potentiel thérapeutique pour les immunothérapies”, sachant qu’un excès de sel est connu pour être un facteur de risque du cancer de l’estomac, qui causerait 800 000 décès chaque année dans le monde.Click Here: cheap nrl jerseys