Le 30 août 2008, dix nationalistes corses (dont trois élus) décident d’agir contre la spoliation foncière de l’île de Beauté et vont dans le jardin de la villa de Christian Clavier. Bilan de l’action: 500 euros d’amende.
Alors que l’été bat son plein et que les vacanciers lézardent au soleil, dix nationalistes corses décident de protester contre la forte spéculation immobilière qui touche l’île. Durant une heure, ils se rendent sur la propriété de Christian Clavier, située dans le lotissement de Cala d’Oro. Cette virée nocturne leur coûtera une condamnation: 500 euros d’amende. Ces derniers réfutent le jugement.
Pour Paul-Felix Benedetti, membre du mouvement indépendantiste Corsica Libera (et condamné dans cette affaire), «Nous envisageons d’aller en cassation, …, pour nous il n’y a jamais eu de violation de domicile» précisant que «nous sommes entrés sur un site non clôturé et, de plus, la jurisprudence est constante en ce domaine, un jardin ne peut en droit être considéré comme un domicile».
L’avocat général, Pierre-Yves Radiguet avait requis 1500 euros d’amende. «Les manifestants se sont servis de Christian Clavier pour avoir une tribune médiatique, …, appelle-t-il. c’est un choix judicieux étant donné que Christian Clavier est connu pour ses succès cinématographiques et son amitié avec le président». Pour rappel l’occupation avait coûté son poste au patron des forces de sécurité intérieure Dominique Rossi, et suscité une vive polémique au sein de la classe politique.
«Nous sommes présents sur l’ensemble des sites sensibles, mais de façon plus soutenue sur cette maison en raison de menaces précises» avait confié à l’AFP la gendarmerie en avril dernier. Confirmant ainsi que la villa de Christian Clavier est sous l’aile protectrice des gendarmes
Mercredi 1er juillet 2009
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