Charles Pasqua condamné à un an de prison ferme

vient d’être condamné à un an de prison ferme dans le cadre de l’affaire de l’Angolagate. Mais il va faire appel de cette décision…

Le procès de l’Angolagate vient de se terminer par des peines qui, pou certaines, claquent déjà comme des portes de prison, même si, déjà, des personnalités condamnées ont l’intention de faire appel. C’est le cas de Charles Pasqua. L’ex-locataire de la place Beauvau, aujourd’hui sénateur des Hauts-de-Seine, a il est vrai récolté trois ans d’emprisonnement dont un an ferme et 100 000 euros d’amende pour « trafic d’influence passif » et « recel d’abus de biens sociaux ».

Une peine qui intervient à l’issue d’un procès aux arcanes extrêmement emmêlées mais dont la question fondamentale était de déterminer les responsabilités et les actes précis de plusieurs personnalités dans le cadre de ventes d’armes à l’Angola entre 1993 et 1998.

Bien entendu, Charles Pasqua n,’est pas la seule personnalité à tomber dans cette affaire. Ainsi, l’écrivain Paul-Loup Sulitzer devenu consultant international, est condamné pour « recel d’abus de biens social » et à 15 mois de prison. Mais avec sursis. En « prime »: 100 000 euros d’amende.

Jean-

Mitterrand, fils aîné de

, soupçonné d’avoir joué les go between entre Pierre-Joseph Falcone (condamné à 6 ans de prison et interpellé à l’audience pour « vente illicite d’armes », « abus de biens sociaux », « fraude fiscale », « trafic d’influence actif » et « blanchiment ») et l’Angola récolte 2 ans avec sursis pour « recel d’abus de biens sociaux ». Amende: 375 000 euros d’amende. Il avait déjà été emprisonné dans le cadre de cette affaire de fin décembre 2000 à la mi janvier 2001.

Avec les six ans de prison ferme pour l’homme d’affaires russe Arcadi Gaydamak (pour « vente illicite d’armes », « abus de biens sociaux », « fraude fiscale », « trafic d’influence actif », « blanchiment ») qui s’était réfugié en Israël, les deux ans avec sursis de Jean-Bernard Curial(100 000 euros d’amende) pour « complicité de commerce illicite d’armes », « recel d’abus de biens sociaux » et « recel d’abus de confiance » la liste s’alourdit. Sans compter celui qui fut le proche de François Mitterrand, Jacques Attali qui lui, a été relaxé des poursuites pour « trafic d’influence passif » et « recel d’abus de biens sociaux ». Tout comme Georges Fenech, ancien magistrat, et député UMP déchu l’an dernier. Un procès fleuve s’est donc achevé. Mais sans doute pas la fin d’un feuilleton judiciaire…

Mardi 27 octobre 2009