Grand démenti de la part de la première dame sur Europe 1 où elle a insisté sur l’absence de tout complot contre son mari…
Ce n’est rien. Rien qu’une rumeur. Mais qui a tout de même obligé
à venir la démentir longuement sur Europe 1. Une démarche que Carla Bruni-Sarkozy a tout d’abord expliquée ainsi: « Je suis venue pour éviter qu’une affaire qui n’a aucune importance prenne des proportions que je trouve ridicules. Je voulais simplement signaler à vous, à vos auditeurs, que ces rumeurs sont pour mon mari et pour moi-même, insignifiantes ».
Ce qui n’empêche pas l’épouse de
d’admettre: « Il est vrai que nous avons été victimes de rumeurs, il est vrai que ce n’est pas très agréable, il est vrai aussi que ça n’a aucune, mais aucune importance pour nous ».
A tel point qu’aucune enquête de police n’aurait, selon elle, été diligentée afin de déterminer qui peut être à l’origine de ce bruit malfaisant sur les prétendues difficultés du couple élyséen… Même si plusieurs médias, et notamment Mediapart, ont rapporté que le patron de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, a confirmé à , mercredi 7 avril, que ses services ont bien « mené une enquête pour déterminer l’origine des rumeurs qui se sont propagées sur Internet concernant la vie privée de Nicolas Sarkozy et celle de Carla Bruni ».
Quant à l’ex-Garde des Sceaux, « l’accusation qui dirait que Rachida Dati a propagé ces rumeurs est une rumeur. Je n’y crois donc pas », assure Carla Bruni-Sarkozy, qui ajoute: « elle reste tout à fait notre amie (…). » En parlant d’amis, les proches du président qui ont crié à la machination ont laissé leur coeur parler trop vite, selon Carla Bruni-Sarkozy, qui considère que « Pierre Charon a parlé avec l’emportement de l’amitié » et qu’« il n’y a pas de complot, il n’y a pas de vengeance, ça ne nous concerne en rien et on a tourné la page depuis belle lurette » .
Mais l’essentiel du message, en ces temps de crise était le suivant: « les préoccupations de mon mari, ce sont les Français et la France ». Même si elle martèle: « Jamais je ne voudrais voir mon mari renoncer », et notamment à se présenter à l’élection présidentielle de 2012. « Je pense qu’il ne peut pas décider maintenant s’il souhaiterait se représenter (…). Quoi qu’il décide, je le suivrai ». Et d’enfoncer le clou pour que, là aussi, les choses soient bien claires: « Jamais pour des considérations de plaisir personnel, ou de tranquillité personnelle ou même de santé, jamais je ne lui demanderai » de ne pas se représenter, a-t-elle répété, tout en reconnaissant avoir « un peu peur parfois pour sa santé parce qu’il ne se ménage guère ». Mais l’épouse du président a démontré que, elle non plus, ne se préserve pas, lorsqu’il s’agit de sauver son « idylle », son idéal, un certain Nicolas.
Ecoutez:
Carla Bruni Sarkozy
J.-F.T.
Jeudi 8 avril 2010