Michel Polnareff, père trahi, brise le silence dans Gala

Son garçon, il lui aurait donné Tous les bateaux/Tous les oiseaux/Tous les soleils. Terrible désillusion: Volodia était le fruit d’un autre lit. Après l’avoir révélé sur Facebook, a choisi Gala pour se confier.

??Il l’avait rêvé, il était venu. Le «PolnaBB» avait pointé le bout de son nez le 28 décembre. En l’absence de sage-femme, c’est Michel Polnareff lui-même qui avait procédé à l’accouchement du petit garçon, à son domicile de Los Angeles. Au milieu de la nuit, alors que sa compagne (de 39 ans, sa cadette) éprouvait des douleurs insoutenables, l’artiste avait pris les choses en main, mis au monde, dans l’eau, ce petit être de 3,5 kg. «Danyellah l’a porté, mais quelque part je lui ai donné la vie», avait-il expliqué, empli de fierté, au micro d’Europe 1.
Et depuis, dans la maison vide, dans la chambre vide, notre vedette se rappelle cet amour infini. A 66 ans, le chanteur qui se pensait père est anéanti.

«C’EST AVEC UNE IMMENSE TRISTESSE QUE JE ME DOIS DE VOUS ANNONCER QUE LE BÉBÉ N’EST PAS DE MOI. DEVANT MON INSISTANCE DE FAIRE UN TEST ADN, DANYELLAH M’A AVOUÉ LA VÉRITÉ ET LE TEST L’A CONFIRMÉE. JE REGRETTE QUE NOUS AYONS À PARTAGER CET ÉNORME CHAGRIN ET CETTE TERRIBLE DÉCEPTION. LES DÉTAILS SERONT DANS LA PRESSE À VENIR. MERSEA». Un message en lettres capitales, posté lundi soir sur Facebook.

Sa poupée a-t-elle hoché la tête? Lui a-t-elle enlevé ce trésor qu’il chérissait? Non, c’est impossible, et pourtant: «Il me semble important de préciser que Danyellah a disparu avec le bébé. J’espère qu’il est en sécurité. Je n’ai aucun droit sur lui, que le droit d’affronter un mensonge pareil après 9 ans de vie commune», a publié la star, quelques minutes plus tard. Sous la tignasse ébouriffée du maestro de la variété, c’est la tempête. Derrière ses lunettes noires, une tristesse, immense.

Flashback. L’interprète de légende n’avait pas pu garder le secret de cette grossesse. Il avait exposé son bonheur. Les mains amoureusement posées sur le ventre arrondi de sa chère et tendre, il s’affichait, mi-septembre, en couverture du magazine Gala. Un numéro spécial en 3D dans lequel il dévoilait qu’«une nouvelle vie à l’écoute de celle d’un autre», allait commencer.

Dans cet entretien, il avouait que c’est sa bienaimée qui l’avait convaincu de prendre ses responsabilités. Danyellah lui aurait en effet «un peu forcé la main», mais Polna lui en était «reconnaissant». Emouvant, aussi, le chantre de la provocation aujourd’hui assagi reconnaissait avoir beaucoup souffert dans son enfance qu’il qualifiait «d’épouvantable». «Il est évident qu’il est hors de question que le PolnaBB subisse les mêmes traumatismes. Mon père aura peut-être servi, sans le savoir, à le protéger», ajoutait-il.

Naissance du divin chérubin, débordements de joie, puis suspense: il faudra attendre 3 semaines avant de connaître son prénom, Volodia, qui signifie «prince qui règne en paix», en ukrainien. «Il ne s’agit pas d’un tease ou d’une mystérieuse exclusivité, mais d’une décision à prendre. Il est génial, notamment concernant les vocalises et a besoin d’un prénom qui lui fera déchirer les nuages sans qu’ils se mettent à pleuvoir», avait partagé l’électrique et fantastique roi de la Pop, toujours connecté.

Puis, le silence, jusqu’au 15 février:« Un Amiral a le droit d’avoir de la peine, / Mais il se doit dans sa dignité de rejeter tous les mensonges à la mère», peut-on lire sur son mur officiel. Le 17, nouvelle publication, sibylline : «Un Amiral ne peut pas tout dévoiler dans la précipitation. / Mais c’est pour très bientôt». Le 21, au désespoir avant l’annonce fatidique, Michel Polnareff poétise: «Pour la première fois et la dernière j’espère, l’Amiral va laisser un homme à la mère».

?Amère vérité. Cette bouteille à la mer d’un Amiral en détresse a suscité des flots de réactions en ligne. Les fans ont mal. Ils sont dépités, dévastés, mais ils soutiennent leur idole. Pas question de le laisser se noyer «en chimérique»…

Demain dans Gala en kiosque, l’interview et les photos exclusives de Michel Polnareff.

Justine Boivin

Lundi 21 février 2011

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