Un sondage réalisé par Harris interactive, place l’ancien premier ministre Dominique de Villepin en tête des candidats à la présidentielle. Pour son sex-appeal…
Un brushing poivre et sel parfait, une peau chauffée sous les ors de la République et une prestance de chef d’Etat. Dominique de Villepin possède tous les arguments du gentleman français. Malheureusement pour lui, il ne participe pas à un concours de beauté mais à la présidentielle. Au plus bas dans les sondages politiques et toujours en quête de parrainages, le président de République solidaire peut se consoler avec sa large victoire, avec 22 % des voix, à l’élection du candidat le plus sexy.
Dominique de Villepin peut s’enorgueillir de séduire tous les bords. Ainsi, 34% des sympathisants de gauche estiment que le proche de Jacques Chirac est particulièrement séduisant tandis qu’à droite on ne le crédite que de 22% des voix. Posture partisane ou véritable fascination, à l’UMP on estime à 34% que Nicolas Sarkozy est le plus séduisant des politiques en lice pour la présidentielle. Loin derrière dans le classement général, on retrouve Nathalie Arthaud avec 9% des voix puis Marine le Pen et Nicolas Sarkozy ex-aequo à 7% et François Hollande, dont on félicite pourtant le grand travail de changement d’image, n’atteint que 2% des voix.
Le plus grand des candidats, par la taille au moins avec son mètre quatre-vingt cinq, aurait tout pour faire une carrière de mannequin. Laetitia Heller, directrice du département hommes à l’agence Marilyn, contactée par le Parisien, imagine bien Dominique de Villepin en égérie Ralph Lauren pour son «petit côté Upper East Side, bostonien». Un charisme naturel, peut-être hérité de ses mentors. Jacques Chirac, dont il fut le premier ministre, était lui aussi très bel homme. Le jeune lion, avec sa prestance et sa gomina, détonnait dans le paysage politique vieillissant des années 1970. Avant lui, le Général de Gaulle et sa stature avaient déjà emporté plus facilement le cœur des «Françaises, Françaises» que des institutions. Dominique de Villepin a reçu en héritage de ses pères gaullistes, l’admiration de certains électeurs mais pas leurs intentions de votes.