5 ans après "Aïlo : une odyssée en Laponie", Guillaume Maidatchevsky revient avec "Kina & Yuk : renards de la banquise", un formidable documentaire animalier sous forme de conte de Noël à découvrir dès ce 27 décembre au cinéma.
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Il était une fois : Kina et Yuk, un couple de renards polaires prêt à fonder leur famille, vivent paisiblement sur la banquise du Grand Nord. La température est anormalement douce et la nourriture de plus en plus rare, obligeant Yuk à s’aventurer toujours plus loin pour subvenir à leurs besoins.
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Quand soudain, un craquement terrible causé par la fonte des glaces va venir perturber cette nature majestueuse et séparer nos renards, isolés chacun sur un bout de la banquise. Ils vont devoir braver tous les dangers et explorer de nouveaux territoires dans l’espoir de se retrouver à temps pour la naissance de leurs petits.
Kina & Yuk : renards de la banquise
Sortie :
27 décembre 2023
|
1h 20min
De
Guillaume Maidatchevsky
Avec
Virginie Efira
Presse
3,6
Spectateurs
3,2
Séances (749)
Ce qu’ils vont adorer : Après nous avoir raconté le combat pour la survie d’un petit renne sauvage dans Aïlo : une odyssée en Laponie, le cinéaste Guillaume Maidatchevsky nous dévoile son nouveau conte, Kina & Yuk : renards de la banquise. Ce long métrage en prises de vues réelles, nous raconte une histoire digne d’un film d’animation et va enchanter les spectateurs.
Avec ses paysages enneigés, ses adorables héros poilus et la voix rassurante et bienveillante de la narratrice Virginie Efira, Kina & Yuk est le film idéal pour conclure l’année en beauté en famille. Les petits apprécieront notamment l’entraide et l’improbable amitié de la chienne Rita et de la renarde polaire Kina.
Inspiré d’une histoire vraie
Tourné dans le Grand Nord canadien et plus précisément à Dawson City (appelé Jack City dans le film), le long métrage est inspiré d’une histoire vraie. En 2018, des pêcheurs ont sauvé la vie d’un renard polaire coincé sur un iceberg alors qu’il était allé chasser. A la lecture de ce fait divers – qui en dit long sur la fonte des glaces et le réchauffement climatique – Guillaume Maidatchevsky a immédiatement eu envie d’en faire un film. Le réalisateur explique dans le dossier de presse : ” Pour moi, cette histoire porte en elle une dramaturgie très forte, et c’est exactement ce que je recherche quand je fais un film“.
Ce dernier a alors décidé de tourner son film sous forme de conte. Il reprend : “La dimension universelle du conte est importante parce que les péripéties vécues par nos deux héros pourraient arriver à beaucoup d’autres animaux sur la planète. Le conte est souvent une leçon de vie. Mais c’est surtout la partie fiction qui m’intéresse car j’adore raconter des histoires, c’est mon moteur. Et le fait de travailler avec des animaux habitués aux caméras me permet de pousser la réflexion à travers la dramaturgie tout en veillant, c’est fondamental, à la crédibilité de l’histoire.
Mon garde-fou c’est de ne pas rentrer dans l’anthropomorphisme. Grâce à mon passé de biologiste, je connais le comportement des espèces animales, et quand j’écris la bible des personnages je suis toujours entouré de scientifiques et de spécialistes. Quand j’ai l’impression d’aller trop loin, je leur demande conseil.”
Il en résulte une grande aventure familiale pleine de magie au cœur de la nature.
Ce qui peut les inquiéter : Kina et Yuk, renards de la banquise fait régner un certain suspense et certaines scènes, à l’issue incertaine, pourraient inquiéter les plus jeunes. Notamment lorsque Kina et Yuk sont séparés et que Kina doit quitter son terrier de peur que le renard roux ne l’attaque.
L’arrivée en ville de la renarde et sa confrontation avec des camions, des chiens de traîneaux et une meute de loups peuvent stresser les petits, mais rassurez-vous, tout se termine bien pour notre héroïne.
Ce qu’ils vont garder au fond d’eux : Tout au long de son périple, Kina va rencontrer de nombreux animaux : ours polaires, martre, lièvre arctique, hermine, loups arctiques et même un renard roux. Ce qui va permettre aux enfants de découvrir la faune du Yukon et l’impact direct que peut avoir la fonte des glaces liée au réchauffement climatique.
Un film d’aventure porté par des héros à 4 pattes que les spectateurs auront envie de protéger et d’aider. Guillaume Maidatchevsky permet ici de découvrir les renards et de les voir autrement que comme des prédateurs. A l’image du loup, le renard est bien souvent le méchant dans les livres pour enfants, il était temps qu’un film ne les diabolise pas.
Les merveilleux paysages du Grand Nord canadien semblent figés dans le temps. Le réalisateur explique dans le dossier de presse du film : “C’est là-bas dans sa cabane que Jack London a écrit CROC-BLANC. Dans cette région du Grand Nord canadien les températures descendent jusqu’à moins 40 degrés pendant six mois de l’année. Le climat est très exigeant et d’une certaine façon il en émane une sorte de vérité. Là-bas, on ne peut pas « mentir » dans le sens où l’on doit retirer sa carapace, tout son « maquillage », il n’y a pas d’artifi ce, la vie y est très dure, c’est brut.
Et c’est ce que je cherche aussi au niveau de l’image. D’ailleurs, les gens sont restés là-bas comme à l’époque de la ruée vers l’or. C’est impressionnant, on peut encore payer en or, il y a des balances pour la pesée. Le saloon et le casino existent toujours. Il n’y avait rien à modifier, c’est un décor de cinéma.”
Cette incroyable histoire d’amour et d’amitié aux paysages spectaculaires ravira les spectateurs et vous fera sortir le cœur léger.