Olivier Véran pas près de se faire vacciner : cette phrase cinglante

Manque d’exemplarité ou volonté de respecter les règles ? Invité sur LCI, Olivier Véran a déclaré qu’il n’était pas près de se faire vacciner. Son argument : le respect des cinq phases de la vaccination en France, avec en priorité le traitement des personnes âgées en Ehpad.

La stratégie gouvernementale sur la crise sanitaire continue de se déployer. Alors que Jean Castex a annoncé un nouveau couvre-feu à partir du 15 décembre prochain, une problématique essentielle reste encore à travailler : la promotion de la vaccination contre le nouveau coronavirus, dont le coup d’envoi est prévu le 4 janvier. Et l’affaire s’annonce compliquée. Le refus de se faire vacciner contre le Covid-19 devient majoritaire parmi les Français. En témoignent les derniers sondages, dont celui de BFMTV, où plus de la moitié des personnes interrogées déclarent être réticentes à l’idée de se faire vacciner. Une méfiance loin d’être calmée avec la communication du gouvernement, qui peine à montrer une exemplarité sur le sujet.

C’est ce que relève L’Opinion, dans son numéro des 11 et 12 décembre 2020. Invité le 8 décembre dernier sur le plateau de LCI, Olivier Véran n’a pas voulu avancer ses pions sur la question du vaccin, alors que bon nombre de chefs et d’ex-chefs d’Etat étrangers (Joe Biden et Barack Obama aux Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ou encore l’émir de Dubaï Mohammed ben Rachid Al Maktoum) ont accepté vouloir jouer les cobayes. “Si je me vaccinais, je ne suis pas certain qu’on ne penserait pas que j’ai boulotté la dose plus utile à une personne fragile, comme je ne suis pas certain que des gens ne viendraient pas me dire que je me suis injecté du sérum physiologique, a déclaré le ministre de la Santé, cinglant, qui veut respecter la stratégie en cinq étapes de la vaccination, à savoir le traitement en priorité des personnes âgées résidant en Ehpad.

Un vaccin avec trop d’effets indésirables ?

Un message qui pourrait être mal perçu, à l’heure où une partie du corps médical s’interroge toujours sur les effets indésirables du vaccin produit par Pfizer et BioNTech. “Au niveau des effets indésirables, il y a un vrai problème dans le vaccin Pfizer“, a ainsi mis en garde le Pr Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), interrogé sur LCI. La fréquence d’effets indésirables y est particulièrement élevée. Il y a plus d’effets indésirables chez les jeunes que chez les personnes âgées, et plus après la deuxième dose qu’après la première.”

Une inquiétude qu’a tenté de balayer le gouvernement, par la voix du professeur Alain Fischer, à la tête du Conseil d’orientation sur la stratégie vaccinale. “23 000 personnes de 18 à 90 ans ont reçu le produit de Pfizer. Nous avons trois mois de recul. On constate un peu plus de réactions immédiates à la vaccination de type maux de tête et frissons avec cet ARN messager, mais pas énormément plus”, a-t-il répondu. “Ce sont des manifestations transitoires sans gravité et non des événements indésirables graves.”

Crédits photos : Daniel Derajinski / Pool / Bestimage

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